Les JVM d'or - Les meilleurs jeux de l'année
Article paru dans le n°85 de JeuxVidéo Magazine - janvier 2008
 



FINAL FANTASY XII
(jeu de rôle, PS2)
La Princesse Ashe et ses compagnons tentent de libérer leur peuple du joug de l'Empire. Alliances et trahisons les attendent.

Atouts
Phases d'exploration et de combat non dissociées, distances et architectures colossales, vaste profondeur de champ, mille personnages... Un jeu-monstre.

Points faibles
Les longs voyages à pied et les quêtes annexes diluent les enjeux d'un scénario qui manque de moments forts. Sous-développés, les protagonistes déçoivent.


BIOSHOCK
(FPS/aventure, Xbox 360)

Après un crash aérien, le héros découvre une cité utopique sous-marine dont les rares survivants sont fous ou monstrueux.

Atouts
Intelligent, Bioshock parle d'idéologies extrêmes ou de conditionnement dans une sublime ambiance Art Déco. Le gameplay produit des réactions en chaîne crédibles.

Points faibles
Les fusillades péniblement frénétiques, les récoltes d'objet trop fréquentes, les changements incessants d'objectifs nuisent à la narration et à l'immersion.


HALO 3
(FPS, Xbox 360)
Les extraterrestres Covenants ravagent la Terre. Aidés d'aliens hérétiques, les humains lancent un dernier assaut épique.

Atouts
Les interactions entre personnages, armes, véhicules et décors génèrent des situations imprévisibles et excitantes. Online, les possibilités se démultiplient.

Points faibles
Les niveaux ne renouent pas avec les phases d'exploration flexible de Halo 1. Peu nombreuses, les nouveautés de gameplay s'avèrent souvent mal intégrées.


OKAMI
(action/aventure, PS2)

Grâce au pinceau céleste d'une déesse louve, la vie renaît. Dessinez un cercle avec la manette et le soleil apparaît...

Atouts
Proche de la série Zelda, cette estampe japonaise sublime, animée et interactive éblouit. Les treize utilisations du pinceau céleste dynamisent les combats.

Points faibles
Les énigmes et les structures des donjons manquent de sophistication. Le concept de pinceau céleste camoufle un gameplay foncièrement peu original.


SUPER MARIO GALAXY
(plateforme, Wii)

En traversant quarante galaxies formées de mini-planètes, Mario obtient des étoiles et accède à de nouveaux mondes.

Atouts
Plein, accessible, irrésistiblement rythmé, gorgé d'idées, pourvu d'une euphorisante musique orchestrale, Super Mario Galaxy défie les lois de la physique.

Points faibles
Trop fragmentées, les galaxies ne proposent ni la liberté et l'ivresse de mouvement de l'épisode Sunshine, ni les structures gigognes de Super Mario 64.


THE LEGEND OF ZELDA : PHANTOM HOURGLASS
(action/aventure, DS)
Link tombe à l'eau en voulant sauver son amie Tetra, enlevée par un navire fantôme. Il se réveille sur une île...

Atouts
Cette suite directe de The Wind Waker exploite pleinement le stylet, le micro et le double écran de la DS. Compact, vivant, imaginatif : un grand jeu portable.

Points faibles
Peu élaborés, les donjons se parcourent vite. Etriquée et saturée d'îles et d'ennemis, l'exploration maritime renonce au rythme contemplatif de The Wind Waker.


GOD OF WAR II
(action, ps2)

L'univers outré et ultra-violent de God of War agrège des personnages et créatures mythologiques, de Prométhée aux griffons.

Atouts
Dans ce jeu de combat spectaculaire et flamboyant, la caméra met adroitement en valeur les différences de grandeur ou les batailles à l'arrière-plan.

Points faibles
Peu exigeants, les affrontements de God of War II ne brillent pas par leur subtilité. Superficiel, le gameplay ne rivalise pas avec Devil May Cry 3 ou Ninja Gaiden.


SUPER PAPER MARIO
(plateforme/aventure, wii)

En pressant le bouton A, Mario peut passer constamment de la 2D à la 3D pour révéler des passages ou résoudre des énigmes.

Atouts
Les trouvailles et références ludiques, esthétiques et scénaristiques, les multiples capacités de Mario, la quête de l'invisible rafraichissent le genre et la série.

Points faibles
Les mécaniques de jeu peuvent se montrer simplistes et sous-exploitées. Très inégaux, les dialogues s'avèrent moins drôles que ceux de Paper Mario sur GameCube.


PORTAL
(réflexion/action, Xbox 360/PC/PS3)
Une femme cobaye traverse les pièces de test d'un laboratoire grâce à un pistolet qui crée des portails de téléportation.

Atouts
Des mécaniques et espaces de jeu géniaux, une entité qui commente nos actions à distance avec un humour glaçant : Portal est un inoubliable ovni.

Points faibles
Portal dure juste trois heures. Il vit vite, meurt jeune mais entre dans la légende. Un défaut ? La difficulté monte abruptement dans les deux derniers niveaux.


S.T.A.L.K.E.R.
(FPS/aventure, PC)

Tchernobyl a de nouveau explosé. Des mercenaires investissent la zone. Le joueur incarne l'un d'eux, amnésique.

Atouts
Un gameplay non-linéaire, 30 km² de terrain inspiré des lieux réels, un scénario d'une forte résonance : la beauté morbide du jeu oppresse et colle à la peau.

Points faibles
Les combats qui désavantagent systématiquement le joueur, la gestion trop contraignante de l'équipement érodent l'atmosphère et finissent par fatiguer.


MASS EFFECT
(jeu de rôle/action, Xbox 360)

En 2183, le Commandant Shepard et son équipage parcourent la galaxie pour stopper une armée d'intelligences artificielles.

Atouts
Univers démesuré et foisonnant, scénario réfléchi, choix dramatiques, dialogues dynamiques, combats mêlant RPG et fusillades à la Gears of War... Un grand space opera.

Points faibles
Les affrontements épuisent assez vite leurs possibilités, manquent souvent de lisibilité et souffrent d'une intelligence artificielle amie et ennemie erratique.


CALL OF DUTY : MODERN WARFARE
(FPS, Xbox 360/PS3)

Des soldats américains et britanniques empêchent un soulèvement au Moyen-Orient et une nouvelle révolution soviétique...

Atouts
Formidable d'intensité, ce Call of Duty synthétise le genre : séquences prédéfinies spectaculaires, combats réactifs, espaces ouverts, détails visuels estomaquants...

Points faibles
Au scénario idiot et sans nuances de ce Call of Duty, on peut préférer celui de Blacksite : Area 51, qui critique métaphoriquement et frontalement le conflit irakien.